Le 26 juillet 1988 naquit à Bujumbura, au Burundi, un
jeune homme aux talents multiples (journaliste, styliste, chanteur etc.,…)
nommé Davy-Carmel Ingabire. Dans cet entretien, nous avons parlé avec quelques
personnes de son entourage (amis et collègues), afin d'en savoir un peu plus
sur lui.
Armel Nkuzimana
(Artmel) est un de ses amis les plus proches, avec qui il travaille dans
beaucoup de domaines (médias, mode, événement).
La
première fois que j’ai rencontré Davy, c’était je crois en 2012 et j’étais
passé récupérer le CD IBIHE du groupe
HEAVENLY MELODIES que j’avais gagné
grâce à un jeu de facebook. Je m’en rappelle comme si c’était hier (Rires),
parce que cela faisait longtemps qu’on chattait. J’écrivais des news pour TOP
TEN TUBE et CLUB MELOMAN (des émissions qu'il animait sur Bonesha FM), mais on
ne s’était pas vraiment encore rencontrer. Je suis passé le voir un jour à son
boulot et ce qui m’a le plus frappé c’est son enthousiasme. Il est venu me
saluer comme si on était de vieux potes. Et je me rappelle, que je me suis dit
qu’il en faisait un peu trop (lol). Il m’a présenté tout le monde et m’a fait
visiter le fameux studio rouge. Bref, il était très sympa.
Comment le décrirais-tu ?
Hyper
bosseur, hyper perfectionniste, un leader né, un grand rêveur qui n’a pas peur
de réaliser ses rêves. C’est un vrai role model.
Peux- tu nous raconter un souvenir fort que tu gardes de
lui ?
Pour la
petite histoire, lors de la seconde édition des TMAs 2012. Davy s’était mis
dans la tête l’idée de faire une entrée de ouf avec une chorégraphie
exceptionnelle. Alors, comme d’habitude il m’en avait parlé et je l'avait
prévenu qu’il devait s’entrainer pour que ça soit parfait. Après deux semaines
de répète sans relâche avec les danseurs sur une instrumentale spécialement
composée par Dj Preeze 36. L’événement arrivé, Monsieur Ingabire panique,
oublie toute la chorée, commence à faire du n’importe quoi et au final laisse
tomber, après l’événement il vient me voir et me dit « Qui ne tente rien n’a
rien, maintenant je sais que danser, ce n’est pas mon truc».
En travaillant avec lui, qu’est-ce qui t'a le plus marqué
?
Il est
plutôt simple. Mais ce qu’il déteste le plus, c’est qu’on lui dise que quelque
chose est impossible, car là il va se faire une joie de vous prouvez que vous
avez tort.
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Iris Irumva Co-fondatrice et Directrice de l’Agence
ESTHER.
Comment le décrirais-tu ?
Davy est
un bosseur acharné aux talents multiples, un team leader et risque taker, un
ami de confiance…. La liste est longue.
La chose la plus inspirante chez lui ?
La
musique, la mode, le leadership.
Peux-tu nous raconter un souvenir fort que tu gardes de
lui ?
Le
meilleur souvenir, est notre voyage à Kampala. Nous étions comme deux aventuriers
qui cherchaient à agrandir leur agence de mode en organisant des défilés dans
une capitale débordante d’opportunités dans ce domaine.
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Mireille Kayeye, son amie depuis le Lycée SOS et une
ancienne collègue de la Radio Bonesha FM.
Comment le décrirais-tu ?
Davy est
quelqu’un de très brillant, créatif, aventurier et super multi talentueux. Il est capable de tout faire ! Alors
carrément tout ! Il a une énergie de journaliste, d’acteur, de musicien, de
chanteur gospel, de producteur, de présentateur, de fashion designer et
d’organisateur. C’est un artiste doté d’une grande originalité. Il a un esprit
créatif qui lui permet des merveilles dans tout ce qu’il accomplit. Il y'a quelque
chose presque une force surnaturelle qui émane de lui. Les gens qui sont
proches de lui ressentent souvent cette rage de vivre et de créer, de
transformer les choses autour d'eux. Le plus important, il travaille dur pour
ce qui le passionne. Et il vit sa passion ! Ce qui est très rare à voir dans
notre société.
En classe il était comment ?
Quand il
commence un projet, il fait tout pour l’accomplir. Il est infatigable et on ne
s’ennuie jamais avec lui. Quand nous étions au Lycée SOS, il était toujours le
premier de la classe. Très à l’aise avec toutes les matières maths, français,
anglais, c’est un vrai génie je te jure. Je me rappelle aussi qu’il aimait
dessiner des styles et il disait qu’un jour il allait devenir un fashion
designer ce qu’il fait d’ailleurs maintenant avec son agence de mode
"Esther". Notre truc c’était d’aller manger des samboussas chez
Helena à Ngagara, c’était notre spot préféré .En passant aussi, c’était le plus
élancé de la classe, ce qui fait que les conversations allaient mieux assis!
(Fou rires)
Et au travail ?
A
Bonesha, il disait que la jeunesse burundaise avait besoin d’un nouveau ton
d’émissions et d’un style plus rythmé et moderne, il a révolutionné les
programmes de la radio en y’ajoutant TOP TEN TUBE et autres ! Rien ne semble
l’arrêter. Très créatif, infatigable dès qu’il avait une vision, il se lançait
et ça réussissait toujours. Incroyable ! Il est d’une énergie de dingue, je
n’arrive pas toujours à comprendre comment il fait.
C’est
grâce à lui que j’ai commencé à Bonesha. Un jour, il m’a dit qu’il avait une
place libre pour présenter le club de midi et m’a mis en contact avec le
directeur et la chargée de programme. C’est lui qui m’a embarqué dans ce qui
fut cinq années pleines d’aventures, d’amitié, de partage et d’une passion
commune qu’est le journalisme. Aussi faire le club de midi ensemble était une
expérience inoubliable. Parler aux jeunes, échanger des connaissances en
s’amusant et créer la rencontre du club de midi qui continue même après.
J’avoue que ça me manque être dans le studio avec lui.
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Fabrice Nzeyimana, chanteur Gospel Burundais et
fondateur du groupe Heavenly Melodies Africa. Est aussi un de
ses amis de longue date.
Depuis quand tu connais
Davy ?
Je
connais Davy depuis 2009, je l’ai rencontré pour la première fois quand il est
venu s’inscrire au sein de Heavenly Melodies.
Comment le décrirais-tu ?
Davy est un jeune homme passionné, il ne fait rien à
moitié, c’est un homme de parole, ce qu’il dit il le fait avec tout son cœur et
de toutes ses forces. C’est un homme de convictions qui ne se laisse pas
influencer par n’importe quoi. Il aime l’art en général il est toujours
souriant. Il boit beaucoup d’eau et mange très peu. Il est direct et franc.
Peux -tu nous raconter un
souvenir fort que tu gardes de lui ?
Alors, je me rappelle d’un jour où nous avons préparé
ensemble un concert sans aucun sou, on se rencontrait chaque matin. C’était en
2010, son optimisme me fascinait et m’inspirait à avancer sans peur. Nous avons
mis ensemble des ressources et toute une logistique inimaginable et avons fait
l’un de nos meilleurs concerts que je n’oublierai jamais le 9 juillet 2010 à l’IFB, ex CCF.
La chose la plus inspirante chez
lui ?
Son enthousiasme et sa créativité sont vraiment
inspirants.
En travaillant avec lui, qu’est-ce qui t'a marqué ?
Il n’aime pas trop de paroles sans actions. Il aime
accomplir de petites tâches, chaque jour doucement mais sûrement aller vers le
but. Bien que cela ne l’empêche de rêver, je dirai que Davy est un
réaliste.
Alida Nibigira. Une de ses sœurs.
Avec ses soeurs Alida et Elsie |
Comment le décrirais-tu ?
La
description, c’est un gars très gentil, un grand rêveur, un artiste, un gars
très intelligent et très sage.
La chose la plus inspirante chez
lui ?
Le
mannequinat et le design.
En travaillant avec lui qu’est-ce qui t'a marqué ?
Quand on
travaillait ensemble, il était toujours très concentré et il voulait que tout
soit parfait. Un grand bosseur, un grand leader et un excellent designer
jusqu’au plus petit détail, il me dit
toujours quand il voit que je ne vais pas y arriver, « n’oublie pas que tu es
un Gladiateur, rien n’est impossible pour un Gladiateur».
Quel genre de frère est-il ?
Il est
le genre de frère que tout le monde rêverati d’avoir. C’est avec ses sœurs
qu’il passe le plus de temps et aussi, ses neveux diraient sûrement qu’il est
le meilleur des oncles.
Davy avec ses neveux Malaika et Jacob |
Qu’est-ce qu’il aime au quotidien ?
Ce qu’il
aime au quotidien, c'est écouter la musique (Beyoncé), le gospel, regarder les
séries TV américaines et manger des biscuits au chocolat.
Dans la deuxième partie, nous aurons une interview avec
Davy-Carmel Ingabire, lui-même.
ELSA MEMA
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