Rencontre avec Alene Mutore


Alene Mutore est une jeune fille très talentueuse qui est passionnée par le dessin depuis son plus jeune âge. Elle fait actuellement ses études supérieures à l’Université Lumière de Bujumbura. Dans un entretien qu’elle nous a accordé elle nous parle de sa passion, de ses débuts et de son avenir.


   



1. Pouvez-vous nous parler de vous ?
Mon nom est Alene Mutore. Je suis étudiante à l’Université Lumière de Bujumbura dans la Faculté de Gestion et Administration. Je suis artiste, dessinatrice et peintre, et je suis la cadette  dans une famille de trois enfants.

2. Quand avez-vous découvert votre passion pour le dessin ?
Je l’ai découvert à l’âge de 13 ans, quand j’étais encore au Lycée. J’aimais dessiner. Le prof qui nous donnait le cours de dessin artistique à créer le club d’art dans lequel j’ai participé, et c’est là que j’ai commencé à aimer beaucoup cet art. 





3. Racontez-nous vos débuts ?
Au début, c’était difficile. Il y avait mon entourage qui me disait que je perds mon temps. Ils ne comprenaient pas pourquoi je me fatiguais avec les dessins, et ils disaient surtout que ça allait me faire échouer dans mes études. Mais je n’ai pas abandonné. Plus tard, ça a commencé à porter des fruits. Finalement, ils ont compris que ce n’était pas une perte de temps. Aujourd'hui, j’ai leur soutien total.


4. Quelles difficultés rencontrez-vous le plus souvent dans votre passion ? Et comment les surmontez-vous ?
Le manque de matériels. Les matériels que j’utilise viennent de l’étranger. Mais il  y a ceux que je trouve ici et d’autres que je suis obligée d’acheter à l’étranger. Alors j’essaie de travailler avec ceux qui sont à ma disposition. De plus, il y a des personnes qui sous-estiment notre travail et ne nous prennent pas au sérieux. Ceux-là je les ignore et je continue à faire mon travail, et surtout je double d’effort pour leur prouver qu’ils ont tort.




5. Comment organisez-vous votre journée de travail ?
Comme je suis étudiante, il m’est difficile de consacrer tout mon temps à l’art seulement. Néanmoins je m’organise pour faire les deux tâches en même temps. Il s’agit de voir ce qui est prioritaire. Quand je ne suis pas en train d’étudier, je dessine. Mais, il y a aussi les temps libres où j’écoute la musique.
  
6. Quelles sont vos perspectives d’avenir ?
C’est approfondir les différentes méthodes de dessiner, de styles et de partager avec les autres ce que j’aurais acquis.

7. Quel est votre conseil aux jeunes aspirants dessinateurs ?
Dessiner ça demande de la patience, de la concentration et de la persévérance. Comme conseil je leur dirais de ne pas lâcher prise. Ça peut être difficile mais, avec beaucoup d’exercices, on y arrive avec un bon résultat. Aussi osez vous adresser aux personnes les plus expérimentées  dans la matière pour leur demander des conseils.


8. Un dernier mot à nos lecteurs ?
Je les inviterai à découvrir leurs talents,  à les développer et à en être fiers. Ensemble utilisons nos différents talents pour développer notre pays.


ELSA MEMA

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Leather Love des sandales Made In Burundi.

Iradukunda, l’incontournable DJ au féminin.