Divine Nduwimana, souriante et calme qui est passionnée par le dessin depuis son plus jeune âge. A seulement 22 ans, Divine a su bien s’exprimer en art. Elle fait ses études, universitaires en Agronomie à l’Université du Burundi. Dans sa rencontre avec savoir son talent, elle nous raconte un peu d’elle, de ses inspirations et de ses projets.     



1. Quand avez-vous découvert votre talent de dessinatrice ?

(Rires) Depuis toute petite j’aimais colorier les BD puis à l’école secondaire avec le cours de dessin artistique. C’est là que  je me suis rendue compte de la signification du mot "talent".


2. Racontez-nous votre parcours ?                                                                     

J’ai commencé à faire mes premiers dessins en sixième primaire : je dessinais des fleurs que je coloriais. Arrivée, à l’école secondaire, j’aimais beaucoup le cours de dessin artistique c’est avec ce cours que j’ai commencé à m’entrainer seule à la maison puis en troisième (secondaire). J’ai débuté avec le dessin d’observation et je dessinais les photos des stars. Les personnages des magasines même en classe je me retrouvais en train de dessiner le plan de la classe avec le tableau, le pupitre du professeur. A la fin de mes études secondaires, j’ai continué aussi à faire quelques dessins. De plus en plus je m’améliorais. Mais durant tout ce temps, mes dessins n’étaient pas reconnus car j’avais peur de les montrer aux autres. Puis c’est avec l’année 2016  que j’ai décidé de les exposer notamment sur Instagram. Peu à peu, mes œuvres ont été admirées par des nombreuses personnes.


3. Parlez – nous de vos matériels ? Et  Pourquoi ?

J’utilise souvent deux matériels : le stylo et le papier. J’aime utiliser le stylo car je n’aime pas commencer mon dessin en sachant que je peux faire des erreurs quelque part dont je serai obligé d’effacer. C’est pour cela que j’utilise mon stylo et je tiens à ce que les erreurs soient minimes puis le papier c’est le matériel du dessin.


4. Réaliser un tableau vous prend combien de temps ?

Avant je prenais juste quelques heures, c’était simple. Mais avec le temps, je m’améliorais  en ne ratant aucun détail, ce qui me prend alors plus de temps pouvant aller à deux jours.


5. Quelles difficultés rencontrez-vous le plus souvent dans votre métier et comment les surmontez-vous ?

La combinaison des études et le dessin, c’est  mes plus grandes difficultés. Ce n’est pas facile de dessiner avec le stress des cours ou des examens mais j’arrive tout de même à  m’organiser de façon que je trouve le temps pour les deux.



Dessin illustrant le dessinateur Shaquille Mugisha.

6. Quels sont vos sources d’inspirations ? Pourquoi ?

Mes sources d’inspirations sont : les œuvres des autres grands dessinateurs. (Rires) comme Shaquille, Picasso. Leurs œuvres me poussent à puiser au fond de mes capacités. Leur réussite me pousse à perfectionner mon travail.


7. Projetez – vous  dans 5 ans ? Et faites nous l’image ?

Dans 5 ans, je me vois avec mon propre atelier accueillant des dessinateurs venant de toute part chacun avec son style dans le but de faire un échange de connaissances et aussi ouvrir  une école d’art qui sera à la portée de tous ces jeunes qui ont du talent mais qui manquent un lieu sûr pour les exploiter.


8. Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Aux lecteurs, il ne faut jamais se sous-estimer. Nous avons tous un potentiel. Allez à la découverte du votre, exploitez-le, perfectionnez- le et mettez Dieu en avant et il guidera votre parcours.


ELSA MEMA

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