Divin Darcy. Un prénom, qui risque de se souffler sur toutes les lèvres. Il a tout pour plaire au public, jeune, est talentueux, il est passionné par le dessin, depuis son  enfance. Dans une interview qu’il nous accordé il nous parle de sa passion, son parcours, de ses inspirations  et de ses projets.   







1. Parlez-nous de vous ?

On m’appelle Divin Darcy Nduwimana (Wydouz), j’ai 19 ans je suis artiste,  peintre, dessinateur, illustrateur, designer. J’ai fait l’école primaire et une partie du secondaire au Lycée Central Saint Gabriel. Je suis maintenant élève au Lycée de L’Amitié.

2. Comment vous est venue votre passion du dessin ?

J’ai commencé à dessiner dès mon plus jeune âge depuis la primaire. Par exemple, dés que je terminais de faire mes révisions et mes devoirs, j’allais dans ma chambre puis je commençais à dessiner. J’illustrais les photos de mes frères et sœurs, je reproduisais les photos des couvertures des cahiers, j’aimais beaucoup plus dessiner des voitures, des maisons, bref, tout ce qui m’entourait. Et quand je les montrais à mes amis, ils étaient très émus de ce que je dessinais, ils m’encourageaient de continuer bien que  ce n’était qu’un amusement. C’est en dixième où j’ai commencé à approfondir, à chercher comment évoluer en consultant Google pour apprendre un peu plus sur les notions de base je cherchais sur les réseaux sociaux les œuvres, des autres artistes burundais pour que je m’en inspire. J’aimerais exprimer ma profonde gratitude à mes amis Shaquille Mugisha, Diya Sengele et Christian Bujiriri qui m’ont beaucoup aidé. Un grand MERCI à eux.


3. Qu’est-ce qui vous passionne, vous intéresse dans le dessin ?

(Rires) C’est le réalisme j’ai une vision d’être un hyperréaliste comme mon idole  préféré Charles Laveso.  


Dessin illustrant le chanteur Gospel Burundais Prince Mshindi

4. Parlez-nous un peu de votre parcours ?

J’ai déjà fait une compétition : Foire de la Paix et de Droits de l’Homme, j’étais le deuxième. J’ai enseigné le cours de dessin dans l’encadrement des jeunes en vacances au lycée SOS j’ai fait un partenariat avec la Brarudi dans la campagne de bock. Là, j’ai fait des portraits des personnes qui étaient à la tombola. Je suis maintenant membre du projet " Art Talent".

 

5. Quelles difficultés rencontrez-vous le plus souvent dans votre métier ? Et comment les surmontez-vous ?

Le problème principal c’est le manque de matériels par exemple la peinture " l’acrific" il n’y en a pas ici au Burundi, je dois faire la commande à l’étranger même quand je la trouve elle est extrêmement chère. Et j’essaie de me débrouiller en faisant des portraits, des tableaux, des logos, etc, pour que je puisse gagner un peu d’argent.  De plus, mes parents me donnent un peu d’argent pour acheter le matériel.


6. Comment définissez-vous l’art ?

Pour moi, l’art c’est un moyen d’exprimer ce que tu ressens.


7. Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Mes sources d’inspiration, je les trouve dans la prière, parce que c’est l’origine de tous les dons. Le Seigneur nous a donné le Saint-Esprit pour qu’il nous éclaire nous montre quel chemin à suivre. La deuxième, je la trouve en écoutant de la musique.  


8. Où est-ce que vous vous voyez d’ici 5 ans ?

Dans les 5 ans à venir, je vois l’art comme un métier qui me fait vivre malgré l’ignorance envers l’artiste dans notre pays qui ne sait pas encore l’importance de l’artiste dans le développement du pays.


 9. Et vos parents, qu’en disent – ils ?

Oui, ils m’encouragent de continuer dans l’art mais ils ne cessent pas à me dire que l’école vient avant tout.


10. Un dernier mot pour nos lecteurs ?

J’invite chaque personne qui n’a pas encore découvert son talent d’approcher le Seigneur pour qu’il puisse lui montrer le bon chemin à suivre parce que tu ne sauras jamais nulle part ailleurs que dans la prière. Aussi les parents de laisser leurs enfants pour qu’ils puissent poursuivre leurs rêves en les aidant et en les montrant le bon chemin.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               
  
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            


ELSA MEMA 

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