James Yoyo : << J’ai toujours eu un faible pour la belle musique. >>





 Le musicien james Yoyo

James Yoyo, est un jeune homme talentueux, guitariste, passionné par la musique depuis son plus jeune âge. Il est licencié en Business Administration Management à l’Université International du Leadership. Dans un entretien qu’il nous a accordé, il nous relate un peu ses débuts, son parcours, ses inspirations et ses projets.


1.  Pouvez-vous vous présenter un peu à nos lecteurs ?

Je m’appelle James YOYO, de nationalité Burundaise. J’ai 24 ans je suis licencié en  Business Management Administration à l’Université International du Leadership et je suis guitariste. Je suis passionné par la musique en général. Je travaille surtout dans la musique Gospel où j’utilise mon talent pour la gloire de l’Eternel. Je suis aussi ce qu’on appelle "un session musician" ce qui veut tout simplement dire que je me produis en live ainsi qu’en studio.


2. Quand avez-vous découvert votre passion pour la musique ?

Je pense qu’au fond j’ai toujours eu un faible pour la belle musique. Mais je crois que j’en ai surtout pris conscience il y a dix ans quand j’ai appris mes premiers accords à la guitare.


3. Parlez-nous de votre parcours ?

Mon parcours est simple. J’ai commencé à apprendre à jouer du piano quand j’avais dix ans. Mais pour une raison qui m’est encore inconnue, je ne m’y suis pas attaché.

A l’âge de 14 ans, un ami à moi est venu passer les grandes vacances chez nous et                 comme nous avions une guitare à la maison il a commencé à jouer quelques chansons. Je pense que c’est là où j’ai eu un déclic. Je suis tout simplement tombé sur le charme des sons que les cordes de la guitare peuvent produire.

De là, j’ai commencé mon apprentissage qui s’est fait par l’autodidacte mais aussi par le passage dans différents groupes dont Heavenly Mélodies où j’ai eu un environnement favorable pour mon apprentissage.


4. Quel est le plus grand défi pour vous en tant que musicien ?

Mon plus grand défi en tant que musicien est que  je n’ai pas eu un mentor comme la plupart de mes amis musiciens burundais autodidactes. Je pense que ça peut être considèré comme un handicap dans la mesure où ils étudient n’importe quoi et n’importe comment.


5. Vous êtes guitariste professionnel depuis combien de temps ? Qu’avez-vous appris de cette expérience ?

Je ne dirais pas que je suis encore un guitariste professionnel puisque je ne vis pas de mon talent. Mais ceci dit, je dirais que j’ai commencé à me faire de l’argent en tant que guitariste depuis 5 ans maintenant. J’ai surtout appris que c’est le travail qui anoblit l’homme, si tu veux réellement quelque chose, il  faudra se bouger et aller le chercher, sois discipliné, constant et régulier dans tous ce que tu fais.


6. Quelles sont les guitaristes qui t’inspirent le plus ? Lesquelles ?

Je m’inspire de nombreux guitaristes étrangers, je ne pense pas pouvoir être capable de les citer tous, ici maintenant mais s’il fallait en citer quelqu’un je dirais. La star américaine du pop John Mayer et le virtuose Australien Tonny Emmanuel, Lokua Kanza, etc. Je me dois aussi de mentionner les Burundais comme Arsène Nimpagaritse et Jospin qui m’inspirent et qui m’aident dans mon apprentissage qui continu encore.




7. Où vous voyez vous dans 5 ans à venir ?

Je pense tout simplement continuer à influencer d’autres jeunes talentueux à travailler dur et surtout à utiliser leur talent pour la gloire de celui qui le leur a offert. Sur le plan personnel j’espère faire d’ici là 5 ans un "one man show concert". Où les gens pourront venir et savourer mes compositions.



8. Un dernier mot à nos lecteurs ?

Comme la Bible nous le dit dans Colossiens chapitre 3 verset 23 : « Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour les Hommes. »

Donner toujours le meilleur de vous-mêmes dès que vous en avez l’opportunité. Ne faites jamais les choses à moitié. Trouvez ce que vous aimez et faites-le bien !


ELSA MEMA

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