Fleury Ndayirukiye. Un jeune réalisateur cadreur/ monteur Burundais.


Fleury Ndayirukiye. Un jeune réalisateur cadreur∕ monteur Burundais. Il a été primé par le FESTICAB (Festival International du cinéma et de l’Audiovisuel du Burundi), deux ans consécutifs 2014 et 2015. Dans sa rencontre avec savoir son talent, il nous parle de son parcours et de ses projets.  




1.  Parlez- nous un peu de vous ?

Je m’appelle Fleury Ndayirukiye,  je suis licencié en informatique et de télécommunication à Initélématique et en secondaire j’ai fait l’électricité industrielle à l’ETS de Kiryama  en Province de Bururi.

2. Qu’est-ce qui vous motivé à vous lancer dans la réalisation ?

 A l’Université nous avions des cours de multimédia et je me trouvais fort dans ce domaine surtout dans les travaux que nous faisions comme devoirs. En plus, j’avais des amis qui faisais le multimédia à l’Université. En un peu de mots il y’a des personnes qui m’inspirent comme Didace Nshimirimana et Olivier Iturere qui était le producteur dans l’Agence Itulive.




3. Pouvez- vous nous parler de votre parcours ?

Mes débuts datent de 2010, comme réalisateur de clips vidéo musicaux. En 2013, j’ai participé dans une formation en écriture de scénario et de réalisation organisée par BFC (Burundi Film Center) et je me suis lancé dans le cinéma comme cadreur monteur. De plus, j’ai créé mon propre cabinet  (High Vidéos) en 2011 à Nyakabiga.

De 2011 à 2014, j’ai pu réaliser beaucoup de clips vidéos surtout Gospel Music. En 2014, je me souviens c’était au mois de février j’ai été choisi par le producteur Olivier Iturere d’être le cadreur du film "Ashley" de Ibrahim Kwizera dans lequel j’ai eu mon premier prix par FESTICAB (Festival International du Cinéma et de l’Audiovisuel du Burundi) comme le meilleur cadreur de l’année 2014. Je peux dire que ce prix m’a encouragé de continuer dans la carrière comme cadreur professionnel. En 2015, j’ai eu le deuxième prix au FESTICAB comme meilleur cadreur de l’année dans le film "Les clés du savoir" de Landry Kabirigi.

Aussi j’ai participé dans les différents projets professionnels de créations et même des commandes comme les spots publicitaires, les films documentaires de différentes entreprises au Burundi.Au Rwanda, j’ai travaillé avec l’agence de presse qui travaille en correspondance avec TV5 Monde, Voix d’Amérique et DWI où j’avais un poste de directeur de photo cadreur monteur.

4. Quelles sont les compétences requises pour être  un réalisateur
de cinéma ?
Les compétences requises pour être réalisateur ou cinéaste : il faut être un génie, être créatif, décisif, discipliné, avoir l’esprit critique et être capable de diriger un monde.


5. Y’a-t-il des réalisateurs  ou cinéastes avec qui vous aimeriez un jour collaborer ? Si oui ? Lesquels ?

Pour une maison de production j’aimerais travailler avec Academie Of Motion Picture Arts de Hollywood et pour le réalisateur (réalisateur script writer Kenneth Lonergan).
The Academie of Motion Picture Arts. Est une maison de production qui a des films les plus connus au monde et qui sont bien réalisées, en plus ils ont des budgets.  Kenneth Lonergan est un réalisateur scénariste. J’aime aussi le film qu’il a écrit Manchester by sea de 2000,  il a déjà remporté plusieurs prix comme réalisateur scénariste.


6. Est-ce que tes parents t’encouragent ?

Oui, ils m’encouragent car ils ont vus que je suis responsable dans tous ce que je réalise même si je ne suis pas à côté d’eux ils apprécient mon métier.


7. Quel est votre conseil pour les jeunes aspirants réalisateur ?

Je les encourage comme leur grand frère. C’est un bon métier, tu peux travailler n’ importe où. Il ne suffit pas savoir manipuler la caméra et le logiciel de montage et se dire que vous êtes  de bons réalisateurs et de bons monteurs sans la formation professionnelle adéquate.

8. Quels sont vos projets d’avenir ?

Je veux être un réalisateur de télévision. Pour le moment je fais la formation professionnelle dans le domaine de la réalisation télévisée à l’Université de Canada sur le Net. Je veux aussi avoir une maison de production bien équipée, un centre de formation pour aider mes petits frères qui aimeraient de venir des cinéastes.

 9. Un dernier mot à nos lecteurs ?

Pour les jeunes, il faut surtout penser à leurs avenirs, avoir le courage d’améliorer leurs talents, ne pas rester les mains croisées en se disant qu’ils vont travailler dans le gouvernement, de penser à créer leurs propres entreprises. Et d’aimer le cinéma, car le cinéma est le miroir de notre société.


ELSA MEMA

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