Jean Divin Tuyisenge. Un jeune comédien, humoriste talentueux. Il se plait à faire  rire tout le monde. Marié et père d’une petite fille, il a fait ses premiers pas en 2015 lors d’un spectacle de Kigingi. Dans sa rencontre avec savoir son talent, il nous parle de sa carrière, de son parcours et de ses inspirations.   



1. Comment définissez-vous le métier d’humoriste ?

 (Rires) L’humour, c’est alléger la vérité d’une façon comique. C’est faire passer la vérité que tout le monde pense tout bas, en la disant à haute voix, d’une façon marrante est inoffensive.   


2. Parlez-nous de votre première apparition sur scène ?

 La première fois que je suis montée sur scène, c’était lors d’un spectacle de Kigingi, le 14 février 2015. Par après, il a organisé un casting pour créer un groupe de comédiens au Burundi.  Une amie à moi m’a envoyé cette affiche, j’y suis allé et j’ai déchiré grave (Rire). Il m’a donné quinze minutes, c’était la première fois que j’ai montais sur scène. C’était magique. Ma sœur était venue. La plupart de mes amis étaient là, tout le monde était content.   




3. Racontez-nous votre parcours ?

J’ai commencé en 2015 avec celui qui ma fait monter sur scène la première fois. Après je faisais de petit boulot, et puis je suis venu chercher du travail  au Rwanda. C’était facile vu que j’y ai fait mes études supérieures. J’ai intégré un groupe : Arts Arena. J’y ai fait deux apparitions.  En février 2016, j’ai contacté Mika du "Comedy Knight" et il m’a donné une chance de faire trois ou quatre shows avec eux. Ensuite, ils ont crée l’émission The Comedy Factory (Contactory) qui passe à la télé chaque samedi.


4. Quelles difficultés rencontrez-vous le plus souvent  dans votre métier et comment les surmontez – vous ?

Les difficultés,  il y’en a bien sûr. Mais le plus dur est de lancer des blagues sans que personne ne rit. C’est comme un brutal feedback. Tout à coup, tu ne sais pas là où tu en es et les blagues se mélangent dans la tête. Mais il m’arrive de les tester sur les gens, voir d’abord si c’est marrant s’ils ne rigolent pas, j’ai toujours une blague de backup pour relancer la foule.  



5. Pourquoi avez-vous choisi le Rwanda pour poursuivre votre carrière ?

J’ai choisi le Rwanda parce que c’est là où je vis maintenant.

6. Et les Rwandais comprennent-ils votre humour ?

Oui, beaucoup même, ils aiment ça. Déjà que la plupart d’entre eux trouve déjà le Kirundi marrant et simple. Notre langue les fait rire à elle seule.


7. Quels sont les thèmes que vous aimez abordés ? Et Pourquoi ?

Je ne me limite pas. J’aime beaucoup parler de la vie quotidienne.


8. Quels sont vos sources d’inspirations ?




  

Les personnes qui m’inspirent le plus sont : Trévor Noah, Redouanne Arjane et Michael Che. Ils ont des styles différents et  je les combine pour en faire une seule qui sera le mien
.





9. Un dernier mot à nos lecteurs ?

J’encourage toute personne qui veut poursuivre son rêve, peut importe son âge. Jeune ou moins jeune un don ne vieillit  jamais, travaille dur, vise plus haut et surtout reste toi-même.



ELSA MEMA             

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