Hervé Cishahayo, un photographe professionnel.
Cinq ans dans la photographie, Hervé Cishahayo, on le rencontre dans la mode. Ce photographe a plusieurs casquettes dans le monde du mannequinat et dans la
commercialisation. Dans un entretien qu’il nous accordé il nous laisse découvrir
ses débuts, son parcours, et de ses sources d’inspirations.
Je m’appelle Hervé Cishahayo. Je suis à ma cinquième année en temps que
photographe professionnel.
Mon travail est plus connu dans le monde de la mode et du mannequinat mais
je fais aussi la photographie commerciale, mariage, portraits.
2. Qu’est-ce qui vous a motivé vous lancer dans la photographie ?
Avant de commencer la photographie, je travaillais dans le graphisme. Dans
ce domaine je n’étais pas satisfais de la qualité des images photos que
j'utilisais et j'ai voulu apprendre à les prendre moi-même. C'est parti de ce besoin. Je me suis
retrouvé dans la photographie. J'ai découvert d'autre besoins comme la mode et
le mannequinat qui n'avait pas de photographes à l'époque.
3. Comment s'est passé votre
apprentissage ?
En grande partie, par l'autodidacte puis j'ai dû contacter certains de ceux
qui m'inspirent pour avoir leurs critiques et leurs conseils.
4. Raconte-nous votre parcours ?
Dans le domaine de la mode et du mannequinat j'ai eu à travailler sur
différents projets comme par exemple Soirée de Gala " Le Burundi a besoin
de nous. ", Rwanda Premier Model, Burundi
Fashion Night, Chill Fashion Party, Love Fashion, Burundi International
Fashion, The UM Fashion Edition ainsi
que Miss Burundi 2016. J'ai également
pris des photos en studio avec Alida Make-up et récémment Linka Make-up, les
deux collections de DavyK, Fancy Collection de Krysbel. J'ai fais deux photos
shoots-vidéo "The art of daring" avec Cynthia Munwangari et "Be
for Beauty" avec Léontine (Tine) Irambona et Sarah Karen Iradukunda. De
plus, j'ai aussi travaillé avec d'autres mannequins indépendantes comme Nicole
Mahoro, Ange-Divine Niyomwungere.
Au niveau commercial, j'ai travailé sur deux campagnes d'Econet :
Vyemere Nivyo, Ni Hatari, Banque KCB et récémment avec Aquavie et ainsi que
quelques hôtels ...
Enfin, dans le domaine événementiel, j'ai couvert le lancement de Primusic,
lancement The Service Mag, Imuhira Festival, Buja sans tabou, Festicab, Top 10
Tube Music Awards, concerts de Dudu, David, Apollinaire, Jiji Seven, Campus Vibe,
Young Professional Diner, Beach Break… .
5. Quelles difficultéés
rencontrez-vous le plus souvent dans votre métier et comment les surmontez-vous ?
Y en a pleines et de différentes sortes. Chaque étape a ses défis. Le plus
important est d'accepter ces limites tout en ajustant les perspectives, ne pas
considérer les difficultéés comme un blocage mais comme un défi ou un objectif
à atteindre.
6. Avez-vous un souvenir d'un shooting
à nous faire partager ?
Chaque shooting a sa particularité donc si je me mettais à raconter les souvenir,
l'espace me manquerait.
7. Quels sont les photographes qui
vous inspirent le plus ? Et Pourquoi ?
Les premiers photographes à m'avoir inspirer étaient Louis Cuthbert et
Scott Hebert et je pense que Scott Hebert m'inspire toujours je me retrouve
dans ces photos ... leurs simplicités et la façon dont il affine la touche
après le shoot et aussi son parcours m'inspire beaucoup en lui à par le coté
technique qui serait difficile à relater sur papier. C'est de lui que je tire
que chaque détail compte et qu'il importe comment on présente le produit final.
De ces deux je leur doit ma base et les premiers conseils. Sinon j'ai connu
d'autres Suzanne D, Dewayne R., Apagnawen A., Sadick Kwizera que j'ai perdu de
vue mais aux dernières nouvelles il était dans VOGUE si ce n'est pas ELITE
MILAN, j'aimais sa façon d'oser ou tout simplement laisser une personne s'évader
ou s'imaginer ce qui n'as pas été montré je citerais des tas... Gwaga,
Basabose, Ngingo, Pharman ... Ils sont nombreux. J'aime apprendre de tout un
chacun. Leurs touches, techniques. Ma conviction est qu’on n’arrête pas
d’apprendre.
8. Quel est votre conseil aux
jeunes aspirants photographes ?
Etre "famous" ne devrait pas être votre motivation majeure mais
plutôt la passion et l'engagement (détermination).
9. Un dernier mot à nos lecteurs ?
Ne faites aucune excuse de ne pas poursuivre votre passion... ma conviction
est qu’on arrête jamais d'apprendre.
ELSA MEMA
Commentaires
Enregistrer un commentaire